Le signal avait été donné et les officiers des brigades internationales de la CNST avait indiqué que le moment était venu d'avancer. Torellini leur avait dit : "Ils sonneront 7 fois et les murailles s'écrouleront." Ils se mirent en marche.
Près de 20 000 combattants, hommes et femmes équipés et entraînés à grands frais par la CAS/CNST à l'aide de la fortune qu'avait assemblées les coopératives crowistes à travers l'Europe, avaient achevé leur entrainement et s'étaient rassemblé dans les Alpes avant de marcher vers la frontière Verdurienne, loin des troupes cathanes. La progression avait été silencieuse, longue, et avait servi à parfaire l'entrainement. Il était temps de passer à l'action.
Comme unie comme un seul homme, l'armée révolutionnaire sortit du couvert des forêt entourant le col que gardait la ville Verdurienne et fondit sur elle. Ses défenses étaient presque inexistantes, les troupes cathanes étant plus loin, aux prises contre les métropolitains, ils allaient pouvoir se jeter sur une position pratiquement offerte. Ce fut confirmé lorsqu'ils aperçurent les premiers Verduriens à Brassards rouge et noirs armés de fusils les saluer et leur montrer le chemin.
Quelque que puisse être le résultat de la bataille qu'on entendait au loin, la retraite des cathanes et leur ravitaillement serait désormais grandement compliquée tant que les brigades seraient en place.