La Verdurie est un Etat situé au sud-est de Métropolis. C'est un duché dirigé depuis 1799 par le Duc Charles d'Arcole de Verdurie, descendant du Duc Antoine d'Arcole de Verdurie, lui-même descendant du Duc Philippe d'Arcole de Verdurie.
Le territoire verdurien fut très longtemps rattaché au sud-ouest de l'actuel Empire d'Autriche-Hongrie.
Son peuple a senti en lui très tôt la necessité de se sédentariser : les premiers établissements verduriens dirigés par des chefs de guerre sont datés du XIème siècle. Le gouvernement de la classe militaire disparut au fil du temps au profit de celui de la haute noblesse, et le premier Duc de Verdurie, Tristan de Verduy, fut couronné en 1553 dans la Cathédrale de St-Vers. Un an plus tard, St-Vers devient la capitale politique.
Prenant par la suite exemple sur les régimes voisins et notemment celui de France, de Sardaigne et de Prusse, le pays s'ouvrit aux arts de la Renaissance, mais dans une moindre mesure. Le pays connut son âge d'or dans les années 1660 à 1710, où prenant exemple sur le pouvoir de Louis XIV de France, le Duc Philippe exerca un règne personnel absolu. Ses descendants entreprirent l'eercice de pouvoirs plus libéraux jusqu'à l'actuel Duc : Charles d'Arcole de Verdurie, le plus libéral des ducs, qui a ouvert le pays à l'industrie et aux nouvelles technologies.
Le Duc Charles d'Arcole de Verdurie, actuel dirigeant du pays
La Verdurie est un territoire encore à dominance rurale, mais reste mineur dans la production de céréales, de fruits et de légumes, à cause d'une unexplicable pauvreté de son sol. En revanche, ses montagnes abritent des mines d'argent et de fer que lui convoitent ses voisons. Ces mines auront parfois suscité jusqu'à des révoltes (la Révolte des Mineurs de 1695, réprimée dans le sang) et des guerres avec son éternelle ennemie : la Cathanie.
Le caractère le plus étrange de la Verdurie est certainement son organisation militaire. Si la Garde Nationale et les Fusiliers du Duché constituent l'essentiel des troupes à pieds de l'armée, cette dernière se distingue des autres par ses bataillons spéciaux inchangés depuis le XIIIème siècle : les Bataillons d'Artillerie Nevrobalistique. En effet, la Verdurie investit principalement dans des méthodes de fertilisation de ses sols afin d'obtenir un rendement argicole conséquent, mais de fait ne verse pas de fond à l'artillerie. La Verdurie est le dernier Etat au monde actuellement à s'équiper encore de balistes, de trébuchets et de catapultes, ce qui fait sa faiblesse et l'oblige à rester un pays dont l'armée régulière ne fait qu'un travail de défense des frontières exclusivement.
La Verdurie ne mène donc pas de politique d'expansion en Europe mais se concentre sur l'extraction et le travail du fer.
Le pays a toujours été ami de Métropolis et a entretenu avec la cité de juteux contrats commerciaux, principalement afin de nourrir sa population en plein développement.
CARTE GEOGRAPHIQUE DE LA ZONE EN JANVIER 1839 :