... coureur de jupons et videur de bouteilles, Von Fass se présente à vous.
"Mon véritable nom ne vous dira rien, on m'appelle le plus souvent Von Fass. Je naquis en 1794 à Berlin au moment ou mon père succombait sous les balles des révolutionnaires français quelque part en Belgique. Plutôt bon à rien sur les bancs d'écoles je fut envoyer par l'idiot de mari de ma mère à l'académie militaire en 1810. Fier lieutenant de Uhlans je rejoins les rangs de Lutzow Freikorps en 1813 où je participai aux guerres de libération contre le tyran Napoléon. Après la bataille de Waterloo je fut promu Capitaine pour bons et loyeaux services. Mon goût pour le jeu, la boisson et les femmes (souvent mariée) me valu d'être renvoyer de l'armée. Un duel douteux me poussa dès lors hors des frontière de ma Prusse natale. Je parti pour de nouvelles vers l'Amérique Latine où en tant que Colonel je formai quelques bataillons pour San Martin et Bolivar. Las de ces rudes climats je me dirigeai vers les Etats Unis d'Amérique où je me lançai en 1826 dans diverses entreprises qui se soldèrent par une faillite personelle. La bonté d'un capitaine de navire Italien me ramena en 1828 vers notre bonne vieille Europe ou je pris le commandement d'une brigade greco-albanaise contre les turcs. Las de guerroyer et surtout du puritanisme des femmes othodoxes et des intouchables musulmanes je décidai de visiter la tombe (beau nom pour une fosse commune) de mon père près de Fleurus en Belgique. Là je fut témoin du mouvement révolutionaire de 1830. Une visite incognito en Prusse m'appris la mort de ma chère mère et je décidai de quitter cette europe du nord assombrie par les mouvement socialistes et la révolution industrielle pour me replonger dans la nostalgie d'entant et m'installai à Porto où je développé une entreprise vinicole. Quelle idée me passa par la tête de m'engager aux côtés des liberales lors de la Guerre Carliste où mon battaillon de volontaires allemands fut litéralement anhillé à la bataille de Arlabàn en 1835. Je décidai de me rendre en Suisse pour me rétablir des blessures reçues où je retrouve toujours en 1837 mais pour quelles raisons ...".