Sur un chemin dans une forêt de Verdurie.

Le directeur de l'Imself, de retour de vacances en Roumanie, avec son épouse Cunégonde, fille du Comte Jaculat, et leur 2 filles, traversaient la Verdurie.

Calé au fond de son carrosse, Bonflard tremblait de peur, à l'idée que son attelage risquait d'être arrêté par ces vil suppôts du désordre régicide.

Il avait pris soin d'effectuer cette partie du voyage de nuit et sous bonne escorte.

Pourtant, Bonflard ne pouvait s'empêcher de suer, il était angoissé. Il passa la tête par la fenêtre du fiacre.

- Vil manant, fouette ! Mais fouette d'avantage bougre de cuistre ! Hurla-t-il à l'attention du cocher.

Il se rassit au fond de son fauteuil et tenta en vain de trouver le sommeil.

- Papa, c'est vrai que les régicides mangent les enfants ? Demanda sa fille cadette qui avait été réveillée par le cri de son père.

- Oh oui ma fille ! Ce sont d'horribles monstres ! Si tu savais... Mais nous autres, nous sommes riches et importants, aussi, nous avons nos gens pour nous protéger. Si nous étions attaqués, ma fille, ils enverraient ces monstres en enfer, crois-moi ! Ne t'inquiètes donc pas. Dors. demain matin, nous serons chez nous.

Deux cavaliers de l'ALPI surgirent sur la route devant le carrosse des Bonflards !

<< Halte-là ! Déclinez voter identité ! Vous êtes sur les terres démocratique de Verdurie ! Que faites-vous sur les routes en pleine nuit ? >>

Bonflard s'était mis à bredouiller d'une manière porcine fort peu convaincante, aussi les hommes de l'ALPI avaient saisi le carrosse et le dirigeaient vers une destination... inconnue.

<< Vous devriez savoir que ce pays sort à peine de la guerre ! C'est dangereux de voyager de nuit, imaginez un peu sur quoi vous auriez pu tomber ! Des criminels pourraient rôder sur les routes pour préparer un mauvais coup !
Vous allez nous suivre jusqu'à l'auberge de voyageurs la plus proche et vous y dormirez. On a pas idée de voyager de nuit comme ça ! Avec des enfants en plus ! >>

Le directeur de l'IMSELF se taisait. Il n'osait pas encore croire ce qui lui arrivait. Heureusement pour lui les cavaliers n'avaient pas encore eu l'air trop agressifs...