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 Les bases du Nouveau Monde

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Octave de Roop
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Octave de Roop


Nombre de messages : 250
Date d'inscription : 22/01/2008

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MessageSujet: Les bases du Nouveau Monde   Les bases du Nouveau Monde EmptyVen 13 Fév - 4:45

On se rapprochait inexorablement du printemps. Avec la finde l'hiver viendrait la fin d'une situation de l'homme, et l'industieux subirait une nouvelle évolution. Au centre du Grand Parc, un socle en marbre. On venait de faire tomber lâchement le dernier bastion d'un romantisme quotidien, ou plutôt le seul endroit encore vierge de toute fortification. Sur cette lourde base, se tenait, droite et imposante, la Statue. Grande. Froide. Pâle.
A ses pieds, il y avait des badauds, qui étaient venus dresser les barrières qu'ils ne pourront plus franchir, et parmi eux, Octave, contemplant avec respect sa figure de granit.

Mais derrière la tête de la statue, au loin, le ciel se fonça. Derrière sa propre tête, une voix féminine, douce et harmonieuse, murmura :


- Octave...
- Ah ! Qui est là ? s'écria-t-il sans se retourner, craignant que la voix ne vienne en fait de l'intérieur de sa tête.
- Le remord
, dit-elle distinctement.

C'en était trop avec les voix, cela semblait trop réel pour être une hallucination de plus. Il tourna les talons et tomba nez-à-nez avec une jeune fille. Il fut prit d'un violent sursaut et recula de plusieurs pas, livide et effaré. La demoiselle lui fit l'effet du pire des monstres, bien que sa pâle beauté illumine pourtant son splendide visage.
Elle semblait un véritable ange, délicieuse personne au visage parfait, et aux boucles brunes retombant sur de belles épaules. Seul son regard, sombre et pénètrant, venait couper net son portrait immaculé, et lui ajoutait une touche d'un démoniaque profond.


- Chef d'oeuvre d'égoïsme ! Oserais-tu enfin me regarder dans les yeux ? Tu ne t'attendais pas à ce que je revienne, mais je te l'ai promis, souviens-toi. Toujours ! Je reviendrais toujours !
Qu'espères-tu de cette pierre taillée de tes contours ? Qu'elle fixe à jamais l'image du parfait industrieux, pour les siècles des siècles ? Aurais-tu voulu usurper ta conscience, et las de ne tromper que des humains sur ton compte, faire mentir à son tour la pierre ? Les hommes d'ici réservent un certain sort aux frères qui se veulent monter en statue, un sort que tu ne méconnais pas, je crois. Prend garde, crains ce peuple que tu veux détruire ! C'est bientôt lui qui aura le dernier mot, et il lançera des cris si féroces que même la plus robuste de tes mécaniques ne pourra pas retenir sa hargne.

Tu voudrais donc statufier. Figer autours de toi le temps, le temps que tu as voulu attrapper en vain et qui a glissé entre tes doigts... Celui dont tu n'a pas su profiter, que tu as préféré employer à compter de l'argent et des vies, tu voudrais ta revanche sur les éléments ? Pitoyable loup-garou. C'est là la seule alternative à la vie, à ta vie, selon toi ? Pétrifier à jamais la construction contrainte d'un requin qui n'est au fond pas toi ? Laisser pour seule trace à l'humanité cette grossière sculpture d'un présomptueux qui s'est voulu plus haut que le Ciel et plus vil que les Enfers ?

La statue. Un poison lent d'une fadeur innommable que tes acolytes, les vampires multiséculaires, les grands affamés de richesses et de puissances, jettent dans toute les eaux vitales, depuis la soupe primoridale jusqu'aux lacs artificiels ! Tu fais mourir la poésie ! L'art est notre eau vitale dans ce siècle mortuaire !


La demoiselle invectivait Octave avec de plus en plus de conviction, allant jusqu'aux cris :

- Octave ! Ce ciel, c'est pour toi qu'il tonne ! Cette terre gronde après tes pas trop puissants ! Et l'Oeuvre que tu veux réaliser est celle qui fait s'ériger des Statues immuables, c'est celle de l'Intemporel, de l'Infini ! Tu veux faire paraître à jamais jeune cette Oeuvre vieille comme le monde ? Celle de cent projets majuscules qui font courir un monde à sa perte. Oui, je sais tout. Ton avarice et ta mégalomanie ont eu raison de ton âme. Je sais tout. Je sais... Tout !

Oui, petit industrieux. Non content d'avoir passé le plus horrible, le plus détestable des pactes avec le Diable, tu l'a escroqué ! Tu as été jusqu'à contrer l'esprit du Mal, en voulant t'approprier ce monde qu'il voulait détruire ! En récupérant pour ton profit ce qui était selon toi voué à périr, ce monde qui tu croyais infesté par l'Humain, la pire des pestes. Pauvre, pauvre comptable !

Mais c'était sans compter sur l'arrivée de ta conscience oubliée ! De ton passé, qui ressurgit et te rappelle à ton devoir d'homme. Ton devoir de vie, qui fut changé en un administratif contrat de mort, et ce même contre ton gré... Même de cela tu ne peux te rappeller.

La Terre n'est que vie ! L'Homme est aussi bon que mauvais, puisqu'il est Homme il est le Bien et le Mal. Voilà ce qu'il y a à savoir.

La vie est une pièce de théâtre dans lequel nous sommes des comédiens. Si elle accepte les hypocrites d'un soir, elle abhorre les traîtres de pur souche.
J'ai mené ma vie, libéré de l'autorité d'Octave, mais j'ai aussi suivi avec attention l'ascension miraculeuse de De Roop, depuis le jour où tu as quitté Vienne et où tu ma laissée seule, jusqu'à aujourd'hui. Tu ne fus pas là pour moi, eh bien desormais je serai toujours là, sans cesse, dans ta mauvaise conscience, à nager dans cette mare putride de ton être et à cogner avec frénésie contre ses bords ! Nous nous battrons dans ta tête, ma passion de liberté contre ta folie de pouvoir !
N'oublie pas cela.
Tu précipites ta chute en voulant défier plus fort que toi ! Tu défies le théâtre-Terre, et tous ses comédiens !


Elle restait là, attendait. Octave, encore essouflé, n'eut qu'un mot :

- ...Augustine ?

Quelque chose se brisa derrière son dos. Octave fit volte-face, leva la tête et vit sa statue décapitée. Un ouvrier sur une échelle lui bredouilla :

- Excusez-moi, monsieur De Roop ! Je suis vraiment confus... Elle devait être trop lourde...

A ses pieds, Octave vit sa tête de granit, brisée. A ses côtés, Augustine avait disparue. Il lut dans chacun des fragments le signe d'un malheur qu'il commençait enfin à craindre.
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Alexei Karivine
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Alexei Karivine


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MessageSujet: Re: Les bases du Nouveau Monde   Les bases du Nouveau Monde EmptyLun 16 Fév - 1:44

Resté seul, Octave errait dans les allées du parc, à chaque pas revoyant un peu son corps de pierre. Il se rassurait : cet édifice à sa gloire fut assurément décapité par maladresse d'un ouvrier. Mais pour lui, en son for intérieur, cela tenait plutôt d'un signe évident d'esprits vengeurs qui le dépassaient. Surgit de derrière un bosquet, un autre fantôme s'amena près de lui, l'accompagnant dans ses pas, bien à l'ombre. La silhouette mystérieuse souffla d'une voix lugubre :

- Votre figure a chu ! Elle vous précède. Votre tête tombera avant le reste !
- Qui encore !


Octave saisit à l'aveugle ce que ses bras purent saisir dans la pénombre : une veste. Il tira cette dernière dans la lumière, avec l'homme qu'elle contenait. Bien qu'il ne l'eut jamais vu, Octave crut reconnaître ce fantôme qui n'en était pas un. Pensant que c'est sa démense qui lui faisait voir et entendre toutes ces illusions, il tenta de se défaire de son joug et questionna ce spectre bien réel :

- Je vous somme de me dire qui vous êtes !
- Cela n'a pas d'importance...
- Oh mais si ! Je fus suivis par bien trop de voix spectrale, je n'en peux plus supporter. Etes-vous monsieur de ces tons inquisiteurs qui se délectent de me voir plus fou que je ne suis ?
- Je ne prend aucun plaisir à vous voir tourmenté. Mais je me devais de vous voir, c'était une chose fatale.
- Comment, encore des paroles incongrues ! Suffit, suffit ! Plus de mystères pour aujourd'hui : asseyons-nous sur ce banc et parlons.


Il s'assirent. Une lourde fatigue s'empara subitement de tout le corps d'Octave. Comme ces derniers jours l'avaient fragilisé ! Il se sentait pourtant plus à son aise avec cet individu qu'il ne connaissait pas, comme si le fait de se trouver en présence d'une autre personne inconnue les dispensaient des politesses habituelles. Apaisé, il reprit sans une marque de joie :

- Je vous écoute, dites-moi qui vous êtes et ce que vous voulez. Dévoilez-moi vos mystères et vos intentions une bonne foi pour toutes.
- Il était tout d'abord logique que je vous rencontre car je suis en train de monter, et vous, vous descendez à toute allure. Nous devions nous croiser un jour ou l'autre, et je suis bien content que cela soit aujourd'hui. J'ai à vous parler.
- Un instant, votre nom, monsieur.
- Je m'appelle Alexei Karivine, je suis écrivain à mes heures perdues. Comme tout le monde dans cette ville, je me pose les questions que tout homme doté de sens critique est en droit de se poser.
- Je comprends, vous êtes journaliste également ?
- Du tout : je suis un homme qui cherche à comprendre. Je suis en quête de la vérité sur vous.


Octave sentait un poids de retirer de lui. Il allait, à l'abri au plus profond du parc, à une confession dont il n'aurait jamais eu l'idée. Alexei enchaîna sans le quitter des yeux :

- Monsieur De Roop, c'est en médecin auto-proclamé du genre humain que je vous le dis : votre problème vient de votre tête ! Pour être plus préçis, de ce qu'elle contient. Voyez-vous, dans le corps médical on divise le niveau de la tête en plusieurs parties distinctes : la Raison, l'Ame et la Conscience.
- Que me chantez-vous là, c'est une bien mauvaise médecine que vous utilisez.
- C'est la mienne.


Karivine se leva et se mit à déclamer.

- Je continue : d'après les quelques avis que m'ont fourni mes... collègues, voici comment est venue cette méchante maladie en vous. Vous vous forgeâtes par le passé, entrepreneur à la dentition vampisante, une Raison à l'épreuve de tout. Une pièce superbe de Raison concue de chiffres, de lettres et de lois d'airain. Seulement, par manque de place et pour la toute utiliser, vous avez jugé bon de vendre au plus offrant ce dont vous vous serviez le moins : en bon athée ce fut votre de Ame dont vous vous séparâtes ! Dès lors, une fois la transaction de votre foi faite avec l'horrible Satan, vous vous arrangeâtes en bon homme d'affaire pour escroquer jusqu'à l'inescroquable ! Vous avez donc tenté d'abuser du démon et de rompre le plus sacrilège des contrats : commettant le sacrilège du sacrilège, profanant le profanateur, c'et votre Conscience qui expia de ce crime ! Incurable que vous êtes !

Il éclata d'un rire franc puis acheva :

- Octave, j'ai lu l'article sur la Société du Trépan et je sais très bien que cette folie qui vous pousse à détruire le monde emploie la raison au service d'un esprit maléfique. Je n'y peux rien et vous non plus, hélas ! Votre situation est très complexe.
- Vous avez lu l'article ? Comment avez-vous pu ? C'est à mon tour de ne plus comprendre !
- Allons, ressaisissez-vous. Nous avons encore à parler. Octave, vous êtes plus que double ! Le monde ignore tout de votre mal, et impossible de prévoir si c'est au diable ou à l'homme que l'on s'adressera ! Peut-être vous serez-vous complètement effaçé au profit du Mal ? Je ne sais.
- Mais suis-je aussi incurable que vous le dites ? J'ai à vous dire que je viens juste de voir une personne qui m'a lourdement mis en garde ! Depuis je prend peur pour tout, elle est la dernière personne que je m'attendais à voir.
- Qui était-ce ?
- Augustine, ma fille ! Je l'ai laissée à Vienne après le décès de sa mère... Une enfant si charmante ! Dieu ! Je m'en voudrais toujours...


Il sanglotta, avant de recevoir une tape dans le dos.

- Reprenons-nous ! Que vous a-t-elle dit d'autre ?
- Rien que des reproches, des remontrances, des menaces quand à mon Projet... J'ai cru y voir un peu de regret; si seulement elle me regrettait !
- Enfin j'y viens...! Monsieur De Roop, courage, dites-moi quel est ce Projet dont vous parlez.


Il sauta comme un diable de sa boîte, expulsé du banc comme si un bras invisible l'avait dressé debout sur ses jambes.

- Oh ! Jamais, jamais ! Je ne vous le dirais pas, je n'ai pas le droit de vous le dire, ah mais ! Laissez-moi à présent !

Alexei se leva également. Il crut perdre cet Octave auquel il parlait il y a encore quelques secondes à peine.

- Du courage, soyez fort ! Parlez-moi de ce Projet ! Hâtez-vous, je sens qu'on reprend possession de votre esprit !
- Ah non ! Non ! Je... Je ne peux pas, laissez-moi ! Allez-vous-en ! Qu'on nous laisse ! Nous avons à faire.
- "Nous" ? Bon sang, vous parlez de vous avec une telle suffisance ! Je vous laisse donc ici, à l'heure où je vous parle vous devez être sûrement cet affreux Octave cupide et arrogant. Bonsoir, monsieur.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Sortez de notre parc, saltimbanque ! Nous devons travailler sur notre Gloire ! Ah, notre Gloire !
- Cessez ces gestes, vous êtes ridicule à la comédie.
- Ca y est ! Oh ce sera demain ! Entendez les cors de la Victoire infernale ! Gloire, gloire, gloire !
- Monsieur !
- Nous vaincrons ! Nous sommes votre maître à tous !
- Monsieur...!
- GLOIRE A NOUS !


Octave s'enfuit à travers une pelouse, courant de manière désordonnée, par petits bonds frénétiques, montrant le ciel du doigt tel un prédicateur qui déclamerait des versets maudits à la lune. Alexei resta silencieux un long instant, jusqu'à voir disparaître le damné derrière une grille du parc.

- Demain sera un jour bien étrange.

Ni Octave ni sa statue n'avaient plus leurs têtes.
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