Devant la débauche de ses hommes, Westmorland fut stupéfait. Il réussit contenir la vague de colère qui le submergea… Il allait leur donner une petite leçon de savoir vivre. En un instant le pistolet de McKingsley fut dans sa main. Il ouvrir le feu et tua sur le coup le caporal Sigondain Lavioule. Celui ci s’écroula lourdement sur le groupe spectateur. Avant qu’un des soudard puisse réagir, les hommes d’armes d’accompagnant Westmorland encerclaient le groupe. Il descendit de cheval, sortit un cigare et l’alluma. Il aspira une longue bouffée de fumée. Quand il l’eu expulsé , il dit à ses prisonniers d’une voix calme et déterminée :
« Que le plus gradé d’entre vous avance d’un pas »
Un homme entre deux ages s’avança avec des yeux cernés de fatigue et des joues mal rasées. Le sang de son ami entachait son uniforme.
« Sergent Bastonard, à vot’e service monsieur…
- Tiens donc… Bastonard… Ca m’aurais étonné! » Westmorland eu un sourire cruel.
« Contre le mur » Le sergent fut fermement empoigné et placé devant la façade de la caserne de manière à ce que les passants et badauds puissent assister à l’exécution. Un peloton d’exécution se tenait en retrait. Quand l’homme fut placé, Westmorland reprit la parole :
« Vous vous êtes rendu coupable de haute trahison et avez été condamné à la peine de mort. Dieu est pitié de votre âme.
Messieurs ! En joue ! FEU ! »
Le sergent Bastonard s’écroula dans une mare de sang. Sans prêter attention au cadavre, il examina les prisonniers. Il promena son regard sur eux. Quatre d’entre eux soutinrent son regard. Il les désigna et les fit conduire devant le même mur. Il les fit s’agenouiller dans la mare de sang et fit un signe de tête à au hommes du peloton. Ceci s’avancèrent, les baïonnettes aux canons. Ils poignardèrent et éventrèrent les quatre malheureux. Certains des prisonniers vomirent sur le coup. Westmorland profita du choc pour prendre la parole devant ses soldats et les spectateurs qui étaient maintenant nombreux.
« Voilà se qu’il en coûte de défier l’ordre et donc de me défier ! Je serais sans pitié car je suis la Loi ! Je vous annonce d’ailleurs la création d’une nouvelle compagnie de soldats. Se seront des soldats d’élites qui porteront désormais le nom de Compagnie de Répressions et d’Assaut. Vous êtes donc tous prévenu ! »
Puis il s’adressa à son Lieutenant :
« Allez me chercher du café et au trot »