dans un local de l'aile l'ouest

Très tôt dans la matinée, alors que le soleil n’était pas encore levé, Westmorland se rendit dans un petit local dans l’aile Ouest de la caserne. Westmorland était de très mauvaise humeur. Depuis que le Parlement avait accepté la nomination de Crow au post de chef d’état major, la troupe n’était plus sous les ordres de McKingsley.
« Ce Tréviso comme à m’embêter… Enfin, il va regretter de s’être mit sur mon chemin. »

Quand il entra dans le petit local faiblement éclairé, sa bonne humeur revint. En effet, le tailleur de Tréviso était pieds et poings liés sur une chaise, encadré par deux grand gaillards de la CRA. Ce tailleur, monsieur Brown, ne se cachait pas d’être un anarchiste convaincu.

« - Monsieur Brown… Content de voir que vous avez répondu à mon offre.
- Pas de mon plein gré soyez en sûr ! » grogna t il…
« - Je ne me souviens pas vous avoir autorisé à parler ? Vous ferez moi le fière tout à l’heure. »
Westmorland prit une chaise et s’assit. Il sortit un cigare, en donna un à son lieutenant et l’alluma.
« Bien ! Passons aux choses sérieuses… Où se réunissent les anarchistes de la ville ?
- Je l’ignore… » Westmorland fit un signe de tête à McKingsley . Celui-ci s’avança et prit et cassa d’un coup sec l’index du tailleur. Brown hurla de douleur. Un des gardes à coté du détenu, pour l’empêché de crier, il infligea un coup de crosse dans le sternum et lui décrocha un coup de point dans la mâchoire.
« Monsieur Brown… Parlez ! Où se réunissent le anarchistes ?
-Je… Je ne.. Je ne dirais rien.
- ASSEZ !!! » Westmorland prit son arme et lui tira dans la jambe. Brown hurla à nouveau. Le soudard répéta la même procédure pour faire taire le prisonnier.
« Les murs sont épais mon Brown. Personne ne vous entendra... Je peux vous faire encore beaucoup souffrir… Parlez !
- Non...
- Idiot… » McKingsley lui cassa le bras. Il hurla à mouveau...
« - Ok…. Je vais parler » S’en était plus qu’un homme pouvait supporter…
« Les anarchistes se réunissent dans une cave…
-Où ? » Brown leur donna l’adresse…
« Bien… Il y a du progrès… Quand ?
- Il y en a toujours quelques uns tous les jours…
- Très bien Monsieur Brown… C’est tout se que je voulais savoir… »
Westmorland dégaina son autre arme et abattit le tailleur d’une balle en plein cœur. Il dit à ses hommes.
« Allez le jeter dans le fossé sur la place publique… Ne vous faîtes pas voir. Il est encore tôt et personne n’est levé…

Il se retourna vers McKingsley. La lueur du feu donnait à Westmorland des allures démoniaques. Il dit d’un ton satisfait :
« Voilà monsieur McKingsley nous savons à présent où se réunissent ses ordures. Mais n’agissons pas tout de suite… Attendons d’abords la réaction de la population… Tout le monde se doutera que je suis l’autre de se meurtre. Il y aura des mouvement de révolte et j’aurais une raison légitime de tué tout se beau monde. Crow le premier »

Un important cortège de policiers avait investi le lieu.

Javert avait désarmé tout le monde en montrant l'Arreté du Président. Un arrêté assorti d'une mise en examen.

- Messieur, ordre du juge sous arrêté du Conseil...

Citation :

Au vu des plaintes déposées contre messieurs Brown et Westmorland, accusés respectivement des infractions LM74 et LM786, nous ordonnons leur mise aux arrets immédiate et chargeons un juge d'instruire leurs dossiers à charge ou à décharges, selon les résultats de l'enquête confiée à Monsieur L'inspecteur Javert, conformément au code civil de Métropolis.

Bon pour pouvoir.

Monsieur Le Juge. Monsieur le Président du Conseil.

Les C.R.A. n'opposèrent aucun résistance.

- Il est encore vivant, demanda Javert au médecin qui les accompagnait, désignantt l'homme qui gisait dans une marre de sang...

- Oui... Il respire... Fit le médecin tout en lui prodigant des soins.

- Monsieur Brown... Fit Javert à l'homme qui gisait dans une marre de sang... Vous êtes en état d'arrestation... Vous êtes inculpé de réunion illicite à vocation terroriste... Suivez-nous...

Le pauvre homme à moitié comateux ne répondit rien...

- Messieurs ! Emmenez-le ! Hurla-t-il à ses hommes...

Puis il se tourna vers Westmorland.

- Monsieur Westmorland. Vous êtes en état d'arrestation. Vous êtes accusé de pratiquer la torture et l'interrogatoire sans autorisation du Juge. Veuillez nous suivre.

Il se tourna vers ses policiers.

- Mettez-lui les menotes...

Puis le cortège s'en alla avec ses deux prisonniers sous le regard amusé et interloqué de la troupe.