La jeunesse Viennoise écoutait silencieuse mais amusée la lecture des derniers pamphlets en vogue dans la ville par une de leurs membres. La jolie jeune fille, tout sourire déclamait d'une voix fraiche les vers de Proudman.
Il y a dans la ville un horrible aliéné
Qui de Metropolis veut faire son asile.
Il nomme liberté sa folie avinée
Et rallie à sa cause les députés débiles.
Et il crie, et il crie, le gros corbeau crasseux!
Crapule croassant son crédo pourtant creux,
Il craint que se craquelle son verni de crâneur!
Prenez garde à ses crocs! Car il attend son heure!
Les jeunes gens ricanèrent poliment une fois la lecture achevée.
Des assonances d'intéressantes, mais Proudman m'avait habitué à mieux!
Cette œuvre n'est certes pas sa meilleure, mais je pense qu'il voulait surtout provoquer Lee Crow. Son ascension est inquiétante pour la liberté dont nous jouissons...
Nous verrons bien! Au moins, on peut encore lire des textes se moquant de lui!
Ils repartirent vers leurs demeures en plaisantant gaiement, insouciants et rêveurs.