Treviso désormais sans abri et tout juste libéré de prison avait la surréaliste charge d'un parlement fraichement restauré.
Il prit donc la présidence de la séance et annonça la restauration parlementaire.
- Messieurs les députés ou ce qu'il en reste, j'ai la tache de présider, en attendant les prochaines élections, ce parlement restauré.
Le nouveau monarque me restitue mon rôle de président du conseil. Mais j'ai refusé sa charge induite de premier ministre car je ne veux pas me sentir prisonnier d'une politique qu'on me dicterait.
Mes amis socialistes ont encore la possibilité de sièger mais aux prochaines élections, ils devront être intégrés sur les listes sociales démocrates.
A ce titre je vous prie tous de vous unir !
Oui ! Messieurs Dames ! Unis vous pourrez influer sur la politique voire restaurer à terme la république !
Je lance ici un appel à l'unité des socialistes et des sociaux démocrates ! Que places éligibles soient faites au anciens députés socialistes sur les listes des sociaux démocrates.
Par ailleurs, messieurs, je n'attends pas les prochaines élections pour vous annoncer ma démission.
Ce fut un honneur de présider ce parlement durant ces 10 dernières années et j'espère qu'à nouveau je le présiderai. Mais je ne le présiderai que sous une république entièrement rétablie.
Ah oui... Le nouveau premier ministre nommé en attendant les élections réjouira les libéraux et conservateurs puisqu'il s'agit de Monsieur De Roop.
Ils vous soumettra ses propositions de réformes.
Aussi je vous fais confiance pour rester vigilants quant à la sauvegarde du bien commun.
Ce n'est qu'un au revoir ! Merci !
Sur ces mots, visiblement ému et très applaudit, Treviso quitta son perchoir.